Immense morceau d'émeraude s'étendant entre les réverbères et les allées dallées, Robinson Park est animé d'une atmosphère singulière alors que le vent danse dans les feuilles sèches et que la pluie est bue par les pores voraces de la terre humide. Liseré d'appartements et de boulevards, le Robinson Park est parcouru par des sentiers briquetés et habité par les âmes esseulées de Gotham. Ici, les branches distordues des arbres s'étirent sous le ciel de minuit et les jardins sont lentement gagnés par l'hégémonie de la nature sur toutes choses bâties.

Un lieu hors du temps, alors que tout semble morne à Gotham. Le Jardin est un grand espace de verdure au milieu de la ville, lieu de ressource, calme et précieusement entretenu. Il n'est pas rare d'entendre des rires d'enfants, de voir des joggers passer ou des amis déjeuner sous un arbre. Depuis la chute du Chevalier noir, peu sont ceux qui s'y aventurent encore, surtout quand la nuit tombe : on murmure que dans le silence des feuilles s'échangent substances et manigances. Le sang n'est jamais loin et les ennuis non plus.

Situé en bordure de Robinson Park, Monolith Square est chargé de population, juchée en hauteur dans le ventre bitumineux des tours à appartements. Ruelles chirurgicalement dessinées, urbanisme épuré et bâtiments de ciment sont monnaie courante et font partie de l'essence même du Square. Sous les lumières des réverbères et entre les interstices des pavés se décline une multitude de nuances alors que les existences se tissent de plus en plus serrées. Archétype même de la métropole, Monolith Square affiche ses couleurs, des venelles sombres aux bouches de métro sordides.